Le suicide indolore : un droit ?
Postulats principaux :
Partant de ces postulats, l'on peut considérer que :
- L'Homme est libre, autonome et responsable
- L'Homme n'est une propriété ni d'autrui, ni de la société ni de l'État
- L'Homme dispose de son corps, il est l'unique détenteur d'un « droit de propriété » sur ce dernier
- L'Homme n'a pas expressément choisi de vivre, pas plus qu'il n'a demandé à naître
Partant de ces postulats, l'on peut considérer que :
- L'Homme ne nuit point à autrui en se suicidant car sa vie n'appartient qu'à lui seul
- Le fait de vivre, de jouir de l'existence est un droit et non un devoir : la vie n'est pas une secte !
- Seule une vie choisie, consentie, est conforme à la dignité humaine : non au viol existentiel !
- L'accès à un ou des moyen(s) de suicide à la fois fiable(s) et indolore(s) - lesquels existent - est donc un droit
Textes de référence
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen / Article 4
« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi. » |
Code Civil / Article 16
« La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie. » |