Militantisme - Droit au suicide indolore
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Manifeste pour un droit au suicide indolore : Essai Pro-Choice sur la dignité humaine
Jean Liberté Résumé : Nous ne sommes pas des choses, nous sommes des êtres humains. Notre vie n'est pas une propriété d'autrui ou de la société, elle nous appartient. Personne ne peut donc légitimement nous contraindre à vivre pour autrui ou pour la société si nous ne désirons plus vivre pour nous-mêmes. Le suicide indolore est notre droit. Hâtons-nous de conquérir ce droit pour que notre dignité ne soit plus bafouée !"Jean Liberté, dans ce Manifeste, s'appuie sur l'héritage philosophique occidental pour montrer la nécessité éthique du droit au suicide indolore. |
Manifeste pour une mort douce
Roland Jaccard et Michel Thévoz Résumé : Depuis longtemps, en Occident, tout se passe comme si les hommes, non contents d'être dépossédés de leur vie, consentaient encore à être dépossédés de leur propre mort - ou, plus précisément, de leur droit à mourir. Or, au nom de quelle éthique, de quelles valeurs, peut-on priver qui que ce soit du droit fondamental de prendre congé dignement d'une existence dont la somme des désagréments l'emporte sur celle des plaisirs ? Qu'est-ce qu'une société où celui-là même qu'on met en demeure toute sa vie de prendre ses responsabilités est traité comme un lâche, un enfant, quand il réclame une « mort douce » ? De là, ce Manifeste... Une provocation ? Non. Mais un éloge du suicide réfléchi, une réinvention du stoïcisme, un appel à chacun pour que le contrôle qu'il exerce sur sa propre mort redonne à sa vie ce goût de la liberté sans lequel elle est pire que la mort. |
L'aide au suicide - Contre l'acharnement thérapeutique et palliatif
Dr Jérôme Sobel et Michel Thévoz Résumé : Pour le droit de mourir dans la dignité." Ce livre parle de vous personnellement, il traite de l’étape finale de votre vie. Le passé dont vous ne voulez rien savoir, vous vous condamnez à le répéter, dit-on; mais la fatalité que vous voudriez ignorer s’accomplira sous sa forme la plus inacceptable. Si le droit à la vie est fondamental, il apparaît tout aussi fondamental de pouvoir choisir sa propre mort, et de faire appel à l’assistance d’un spécialiste. Ce livre est d’abord un manifeste : contre l’acharnement thérapeutique, bien sûr. Mais aussi contre l’acharnement palliatif. Contre l’hypocrisie de médecins plus soucieux de la promotion de leur spécialisation que de l’état de leurs patients. Contre l’opportunisme de politiciens qui surfent sur l’opinion publique au lieu d’affronter la réalité. Et contre notre lâcheté à tous devant un des derniers tabous de notre temps. Ce livre, enfin, engage le débat sur des questions aussi fondamentales que le suicide assisté ou l’euthanasie directe, leurs enjeux économiques, la législation dans ce domaine, la formation de praticiens en thanatologie, les directives anticipées, etc., cela sous deux angles de vue convergents, celui d’un médecin engagé dans l’assistance au suicide et celui d’un partisan de la démédicalisation de l’euthanasie. |
Le droit à la mort - Suicide, mode d'emploi, ses lecteurs et ses juges
Claude Guillon Résumé : Cliq"K. s'est tuée à 21 ans en avalant des***. Elle est maintenue en état de survie artificielle par un médecin, glorieux défenseur du droit à la vie. Celui-ci a osé déclarer : "Je refuserai de lui donner la mort." Si nous voulons que, demain, les milliers de K. qui choisissent la mort chaque année puissent choisir la mort douce [...], il faut casser le chantage de. société qui dit à ceux qui veulent mourir : "Tant pis si vous souffrez et d'ailleurs si vous vous ratez, nous ne vous, raterons pas, nous ferons tout pour vous contraindre à la survie. " L'idée que chaque être humain est en droit de décider du jour et du moyen de sa mort demeure insupportable aux institutions, alors même que la majorité des Français souhaitent avoir la liberté de mourir quand ils le désirent. Il est exceptionnel qu'un succès de librairie fasse contre lui l'unanimité de la presse, des autorités religieuses, civiles et judiciaires. C'est pourtant le destin du livre Suicide, mode d'emploi, vendu à plus de 100 000 exemplaires, traduit en cinq langues et finalement retiré de la circulation par décision de justice. Claude Guillon analyse le scandale qu'entraîna la publication du livre. Il nous offre aussi à lire des extraits de lettres, choisies parmi plus de 6oo reçues, qui sont une correspondance d'amitié, et parfois d'amour, Tous parlent de la souffrance et de la mort avec une émotion, un humour et un sang-froid dont sont incapables les " suicidologues ". Le combat continue pour que soit reconnu, y compris dans le nouvel espace européen, le droit de chacune et de chacun à disposer de son corps et de sa vie, y compris jusqu'à la mort, que l'on parle de suicide ou d'euthanasie. uer ici pour modifier. |
La constellation de la vierge
Bernard Diu Résumé : 2 septembre 1991, midi : sur le campus de Jussieu, un professeur de physique se jette dans le vide du haut du dernier étage de la tour 14. Il veut en finir avec la Vie. Miraculeusement, Bernard Diu survivra à cette chute vertigineuse. Aujourd'hui, à travers un récit troublant, il témoigne et s'explique, sans retenue ni complaisance, sur ce geste désespéré. En découle un vif plaidoyer en faveur du droit au suicide assisté, qu'il rebaptise IVV (Interruption Volontaire de la Vie). |
Textes philosophiques
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Qu'est-ce qu'une vie accomplie ?
François Galichet Résumé : Quand peut-on dire de sa vie qu’elle est accomplie ? François Galichet met en balance deux représentations de la vie. On peut la tenir pour un bien absolu à préserver à tout prix. On peut aussi l’envisager à la manière du peintre ou de l’écrivain, comme une œuvre dont on est l’auteur, que l’on peut façonner dans la mesure où l’on est maître de soi. Ce livre est une méditation sur ce thème. Il naît d’un paradoxe : dans nos sociétés, la vie est devenue la valeur suprême, la plus sacrée, et en même temps certains – beaucoup – souhaitent pouvoir en sortir quand ils considèrent qu’elle est accomplie, que la prolonger la dégrade. D’où ces questions, qui nous concernent tous : qu’est-ce qu’une vie digne et digne d’être vécue ? Quel sens lui donnons-nous ? Qu’est-ce qui fait sa qualité et son intensité ? Voudrions-nous être immortels ? |
De l'inconvénient d'être né
Emil Michel Cioran Résumé : Aucune volupté ne surpasse celle qu'on éprouve à l'idée qu'on aurait pu se maintenir dans un état de pure possibilité. Liberté, bonheur, espace - ces termes définissent la condition antérieure à la malchance de naître. La mort est un fléau quelconque ; le vrai fléau n'est pas devant nous mais derrière. Nous avons tout perdu en naissant. Mieux encore que dans le malaise et l'accablement, c'est dans des instants d'une insoutenable plénitude que nous comprenons la catastrophe de la naissance. Nos pensées se reportent alors vers ce monde où rien ne daignait s'actualiser, affecter une forme, choir dans un nom, et, où, toute détermination abolie, il était aisé d'accéder à une extase anonyme. Nous retrouvons cette expérience extatique lorsque, à la faveur de quelque état extrême, nous liquidons notre identité et brisons nos limites. Du coup, le temps qui nous précède, le temps d'avant le temps, nous appartient en propre, et nous rejoignons, non pas notre figure, qui n'est rien, mais cette virtualité bienheureuse où nous résistions à l'infâme tentation de nous incarner. |
La tentation d'exister
Emil Michel Cioran Résumé : Il n'est pas aisé de tourner le dos aux évidences de la négation. L'auteur s'y est astreint, sans y parvenir toujours. "Le non m'excède" (leitmotiv du dernier chapitre) est comme la clef d'un livre où le oui surgit plutôt d'une nostalgie que d'un raisonnement. Ceux qui, éprouvant le vide comme une certitude affective, l'assimilent à une donnée primordiale de la conscience, comment se hausseraient-ils à l'affirmation ? Rien de plus difficile pour eux que de concevoir l'être ; inaptes à le saisir par l'esprit, ils s'évertuent à le conquérir par la volonté, en même temps qu'ils poussent la négation jusqu'au point où elle s'annule elle-même. Il existe un savoir mortel à la vie, destructeur par essence, dont ces essais se réclament et se détournent tout ensemble. Autant dire qu'ils se présentent comme une série de perplexités, comme l'illustration d'un tiraillement. Si, entre l'être et le connaître, l'auteur opte en fin de compte pour le premier, c'est qu'il s'est exercé à penser contre soi, contre ses certitudes : tiraillement encore, qu'il a instauré cette fois au plus intime de lui-même. Dans ses conclusions, La tentation d'exister n'est qu'une protestation contre la lucidité, une apologie pathétique du mensonge, un retour à quelques fictions salutaires. |
Essai sur le suicide
David Hume Résumé : Hume puise ses arguments d'ordre éthique autant du principe de la libre disposition de l'homme de sa propre vie et de son droit de modifier les lois de la nature que de la nature de ses rapports avec la société en termes de devoirs et d'intérêts. Nous nous apercevons que la vie humaine dépend des lois générales de la matière et du mouvement, et que ce n'est nullement empiéter sur le travail de la Providence que de déranger ou de modifier ces lois générales. Chacun n'a-t-il pas, par conséquent, la libre disposition de sa propre vie ? Et ne peut-il pas légitimement user du pouvoir dont la nature l'a doté ? Un homme qui se retire de la vie ne fait pas de mal à la société: il cesse seulement de faire le bien, et si cela est un dommage, il est bien minime. Toutes nos obligations de faire du bien à la société semblent impliquer quelque chose de réciproque. Je reçois les bénéfices de la société, et donc je devrais promouvoir ses intérêts; mais lorsque je me retire complètement de la société, lui suis-je encore attaché ? |
Le suicide : généralités
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La tentation du néant
Kay Redfield Jamison Résumé : Pour comprendre la souffrance mentale du suicidaire. Pour que le suicide ne soit plus enveloppé dans le silence et la honte. Pour comprendre la souffrance mentale du suicidaire. Pour que le suicide ne soit plus enveloppé dans le silence et la honte. De tous temps, des hommes et des femmes ont choisi de mettre fin à leurs jours. Toutefois, dans nos sociétés modernes, le phénomène a pris les dimensions d'une véritable épidémie. Tel est le contexte dans lequel s'inscrit cet ouvrage nécessaire, le premier depuis longtemps à offrir une étude générale de ce fléau. Dans des pages empreintes de compassion, Kay Redfield Jamison - qui, souffrant de maniaco-dépression, a elle-même attenté à ses jours - dénoue pour nous l'écheveau complexe des raisons qui poussent les gens au suicide : journaux intimes, dessins, notes d'adieu donnent un aperçu émouvant de ce qui se passe dans l'esprit du sujet suicidaire au moment de franchir le pas. Mais le lecteur trouvera ici également des raisons d'espérer : les toutes dernières découvertes sur la biologie du suicide, les nouvelles stratégies de prévention et les nouveaux traitements portent en eux la promesse d'une véritable prévention. |